L’horlogerie française : genèse d’une réindustrialisation
Avec Sandrine MARCOT, présidente déléguée de l'Union de la Bijouterie Horlogerie, ex-directrice déléguée de France Horlogerie et Tony da MOTTA CERVEIRA, consultant, spécialisé en stratégie d'innovation et Board Advisor de start-up
Héritière d'un savoir-faire d'exception, l a filière horlogère française fut l'une des grandes pionnières mondiales de la mesure du temps. Pourtant, ce prestige historique a failli sombrer dans l'oubli. La base productive de cette filière a été laminé par une série de crises, de la révocation de l'édit de Nantes, qui provoqua l'exil des artisans horlogers protestants vers la Suisse, à la vague de désindustrialisation des années 1970, aggravée par la révolution du quartz. L'industrie horlogère s'est alors progressivement muée en une filière d'assemblage, dépendante de l'étranger. Mais depuis quelques années, un renouveau inattendu s'amorce. Face à une nouvelle crise, celle de la Covid-19, la filière a décidé de reprendre son destin en main. C’est par un élan entrepreneurial, avec une mobilisation inédite de modèles académiques du management de l’innovation que s’explique la genèse de la réindustrialisation de l’horlogerie française.
Participation gratuite sur inscription via le site de l'École de Paris du management.